Les institutions d’enseignement technique ont ouvert leurs portes ce lundi 09 octobre sur toute l’étendue du territoire nationale. Au Centre de Formation Professionnel de Matoto, l’engouement n’était pas à hauteur des attentes en matière d’affluence des apprenants contrairement aux formateurs, les  encadreurs qui ont massivement repondu à l’appel. Les inspecteurs de la direction nationale de la formation technique et ceux de l’inspection régionale de la ville de Conakry y étaient également présent.
Le directeur dudit centre, M. Étienne Mamy a noté que sur les 449 apprenants au niveau de la 2ème et 3ème année, plus de 100 personnes ont répondu à  l’appel.
Auparavant dit-il, il avait convoqué une réunion d’urgence pour tous les formateurs et les membres de la direction pour prendre ensemble des dispositions nécessaires pour la reprise des cours.
« À cet effet, j’ai ordonné au directeur des études de tout faire pour que les formateurs soient en possession des programmes, de l’emploi du temps individuel avant la rentrée. Pour que dès le 09 octobre, les apprenants programmés débutent normalement les  cours » rappelle t-il.
Le centre de formation professionnelle de Matoto comprend 6 filières qui sont entre autres : l’électricité bâtiment, la plomberie sanitaire, la mécanique, la chaudronnerie, la maçonnerie, et la menuiserie.
Des métiers qui seront dispensés en même temps pratiqués sous la supervision des spécialistes en la matière. Cela, pour avoir une main d’oeuvre qualifiée en Guinée. C’est pourquoi, monsieur Mamy a rassuré : « On a donné un temps réel aux formateurs des programmes et des emplois de temps. Et au niveau des apprenants, on a décidé que quiconque s’absentera successivement quatre jours sans venir étudier et sans preuves justificatives tangibles, n’aura pas sa brousse d’entretien » prévient-il.
Comme tout autre établissement d’enseignement technique et professionnel, le CFP de Matoto souffre de plusieurs difficultés notamment au niveau des ressources humaines. « Beaucoup de nos formateurs sont partis à la retraite. Et le peu d’enseignants qu’on est à notre niveau, on est obligé de surcharger leurs programmes en attendant que l’État met à notre disposition d’autres formateurs pour combler ce vide » explique-t-il.
C’est dans cet esprit qu’il a posé des doléances auprès des autorités pour la prise en charge des difficultés qui affectent le CFP Matoto.
                               Abdoulaye Keïta