En application des instructions contenues dans la lettre de mission du premier ministre, chef du gouvernement, assignées aaux départements en charge de l’éducation (MEPU-A : METFP et MESRSI), visant à :« Former des hommes et femmes responsables. Compétents et efficaces, en vue d’en faire des citoyens capables de participer au développement socio-économique du pays » , la Guinée doit mettre au coeur de sa stratégie de développement l’éducation nationale.
Dans ce cas il faut mobiliser des ressoUrces indispensables pour la mise en œuvre des ODD et des politiques publiques dans le domaine de l’éducation et explorer des sources de financement publiques et privées au niveau national et international. Cela, pour mettre l’accent sur les nouveaux mécanismes de financement de
l’Education.
D’où l’organisation de la présente rencontre nationale sur la problématique et les enjeux du financement de l’éducation en Guinée. Elle durera trois jours (20 au 22 septembre) et connaîtra la présence des acteurs impliqués et les partenaires.
C’est le premier ministre, chef du gouvernement, Dr. Bernard Goumou qui a ouvert la cérémonie en présence de plusieurs cadres.
Selon les acteurs, les objectifs globaux de cette rencontre s’articulent autour des points suivants : Réaffirmer et concrétiser la volonté du Président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya de faire de
l’Education un secteur prioritaire ; permettre l’accès à une Education de qualité à tous les enfants de Guinée où qu’ils soient ; exécuter la lettre de mission du premier ministre ; identifier les mécanismes innovants et adéquats de financement du secteur de l’éducation ; recueillir les attentes des acteurs et de la population en matière de financement de l’Education à court, moyen et long terme ; favoriser les échanges sur les problèmes rencontrés et les expériences
accumulées dans le cadre de l’amélioration de la qualité du système éducatif ; et mettre en oeuvre les engagements internationaux et les agendas sous régionax, régionaux, africains et internationaux (ODD4, UA, Agenda 63, BAD, ProDEG, MENDAF etc…).
Les résultats attendus :
Un consensus autour des réalités actuelles du système de l’éducation et de la formation est établi : Les orientations futures sur les financements innovants sont dégagées ; une compréhension et une adhésion commune des politiques et stratégies de financement de l’éducation sont acquises ; des volontés d’accompagnement des acteurs et partenaires à tous les niveaux sont faites ; une compréhension commune des concepts des coŪts et des dépenses est
faite ; une meilleure maîtrise des financements de l’éducation est obtenue une vision d’ensemble des méthodes d’analyses des composantes du budget
de l’éducation est dégagée ; une bonne appréciation de la recherche des nouveaux mécanismes de financement est faite ; des sources adéquates de financement sont identifiées ; un engagement est pris par toutes les parties prenantes de mobilisation de ressources pour combler Le GAP.
A noter que ladite rencontre est organisée les trois départements de l’éducation nationale à travers l’agence nationale de financement de l’éducation (ANAFE).
Sékouba Kourouma
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