A l’instar des autres pays du monde, la Guinée a célébré la fête internationale du travail, ce mercredi 1er Mai sur l’ensemble du territoire national.
A Dubréka, la célébration de cette journée a mobilisé les travailleuses et travailleurs auprès du bloc administratif. Une cérémonie présidée par le préfet de ladite localité, colonel Aboubacar Sidiki Traoré. Il avait également à ses côtés, le sécréteur général des collectivités, les sous-préfets , des membres de la délégation spéciale de la commune urbaine et rurales de Dubréka. La cérémonie a débuté  par le défilé des corporations.
Pour la circonstance, le sécrétaire général de l’union locale des travailleurs de la préfecture de Dubreka, M. Bourhane Camara a, au nom des travailleuses et travailleurs de Dubréka, salué les autorités du pays à l’occasion de la célébration de cette journée historique. Dans son allocution, il a rappelé l’histoire de cette journée qui remonte depuis le 1 Mai 1886. Date à laquelle les travailleurs de Chicago (USA) ont été massacrés, alors qu’ils réclamaient leur droit.
Depuis lors, dit-il, cette date est retenue par les Nations Unies pour faire honneur aux travailleurs et travailleuses du monde entier et de les offrir une tribune d’expression pour mieux se faire entendre par le gouvernements et decideurs afin de trouver des solutions consensuelles aux difficultés auxquelles ils sont confrontés.
C’est dans cette optique que M. Camara n’a pas tari d’éloges à l’endroit du Président de la République de Guinée, le Général de corps d’Armée, Mamadi Doumbouya pour des efforts inestimables qu’il est entraint de fournir en faveur des travailleurs et travailleuses de son pays.
Bien vrai qu’il y a des améliorations, mais il reste encore du chemin à parcours en matière d’amélioration des conditions de vie et de travail des employés. C’est dans cet esprit qu’il a soumis auprès des autorités plusieurs requêtes :
« l’achèvement du processus d’augmentation salariale déjà entamé par le gouvernement ; l’intégration à la fonction publique les agents contractuels des journalistes et de leur prise en charge dans un bref délais ; la facilitation d’obtention des documents administratifs et politiques ;la baisse du prix des aliments de première nécessité ».
Concernant le niveau préfectoral et Communal, M Bourhane recommande : « la prise en charge dans le budget annuel de la célébration de la dite journée à la hauteur de 80% de dépense ; l’accompagnement des travailleurs pour la retraite d’une cérémonie de reconnaissance et d’encouragement en leurs honneurs ; la création d’une base des données pour tous les travailleurs de Dubréka afin de les identifier pour pouvoir gérer leurs situations sociales ;  pousser les patrons des unités industrielles à l’immatriculation des travailleurs à la caisse nationale de la sécurité sociale pour leur prise en charge etc. »
Il a enfin attiré l’attention du préfet de Dubréka sur le mauvais traitement que subissent les ouvriers en contrat de sous-traitance dans les unités industrielles et d ans les carrières dans sa juridiction géopolitique.
En réponse à toutes ces préoccupations exprimées, le préfet de Dubréka, colonel Aboubacar Sidiki Traoré, rappelant l’objectif de la célébration de cette journée, invité les travailleuses et travailleurs de sa préfecture à l’union pour réaliser l’ambition de développement de Dubréka. Il a également rassuré qu’il mettra tout en oeuvre pour le progrès socioéconomique et politique de sa juridiction en faveur de ses filles et fils par l’entremise des moyens dont il dispose.
                              Abdoulaye Keita