A l’instar des années précédentes, le ministre de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Guillaume Hawing entouré des cadres de son département était en face de la presse mercredi, 19 juillet à l’INRAP.
La démarche vise à faire le bilan des échéances et des mesures prises pour la rentrée scolaire prochaine afin de mettre les uns et les autres sur la même longueur d’onde.
A l’entame, le ministre de l’Enseignement Pré-universitaire et de l’Alphabétisation, Guillaume Hawing, a rappelé les instructions du président de la transition, Colonel Mamadi Doumbouya relatives au redressement de l’école guinéenne.
C’est pour cette raison dit-il, « des équipes ont été déployées sur le terrain afin de s’enquérir des réalités qui
prévalent de Conakry jusqu’au dernier village de la Guinée ».
Cela a permis au ministre Hawing et sa suite de dénicher les difficultés auxquelles sont confrontées certaines
localités. Au nombre de ces difficultés, il a cité la dégradation par endroit de certains établissements d’enseignement scolaire; le manque des conditions
requises permettant aux élèves à bien étudier; le faible niveau des enseignants….
Des inquiétudes qui ont permis aux cadres du département concerné à une prise de conscience collective pour guérir ces tares. Et l’une des solutions phares étaient la réhabilitation de ces écoles, la formation pour le réajustement du niveau des formateurs pour inverser la tendance et des solutions pour freiner voir mettre fin aux fraudes. Des efforts qui ont eu des répercussions positives sur les taux de réussite.
Dans cette dynamique, Guillaume Hawing a dit: « Tant que le CNRD serait au pouvoir, il n’y aura pas fuite de sujets
aux examens nationaux » a-t-il rassuré.
Il a également rappelé le nombre de téléphones saisis dans les centres d’examen par session. Au titre de l’année
2020: 950 téléphones, 2022: 540 et en 2023: 130 téléphones saisis.
A rappeler que les résultats des examens nationaux de cette session 2023 ont connu une augmentation
contrairement à l’année dernière. Des taux réussite qui ont successivement passé de 17 à 44,25% au CEE; de 15,05
à 34,05% au BEPC et de 9 à 27,46% au Baccalauréat unique session 2023 pour des examens qui ont coûté 55
milliards de nos francs.
Ce qui est une nette appréciation par rapport à l’an dernier.
« Mais, mon objectif est d’avoir au moins 50% des taux de reussite… » conclut-il.
Sékouba Kourouma
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