C’est une initiative des autorités de la transition  à travers le ministère d’Etat de la défense nationale  en partenariat avec le ministère de la santé qui vise non seulement à lutter contre la cataracte pour  une opération d’yeux après avoir posé le disgnostic ,mais aussi à renforcer les relations civilo-militaires. La campagne est totalement  gratuite  et s’étendra du 13 au 20 octobre sur toute l’étendue du territoire national.

A cette occasion, le directeur général du service de santé  des armées, médecin colonel, Dione Moriba a rappelé que dans un passé récent, les malades ophtalmologiques n’étaient dirigés uniquement que dans des structures sanitaires de la place pour des soins. Et grâce à l’hiérarchie militaire, le service de santé des armées a bénéficié de la confiance des populations dû à la qualité des services.

« Aujourd’hui, cet hopital est devenu un centre de référence pour tous les militaires et leurs familles en particulier et les populations civiles en général. Donc, ici c’est un hôpital militaire de Conakry où tous les services sont représentés y compris le service ophtalmologique » a-t-il noté.

C’est une fierté pour nous de voir dit-il tout ce beau monde dans notre hôpital pour venir se faire opérer les yeux. Des malades qui ont été diagnostiqués lors de la première campagne axée sur le dépistage. « A l’issue de ce dépistage, des malades ont été identifiés et se sont eux qui sont là à présent pour l’intervention. Avant, l’armée déboursait beaucoup d’argent pour la prise en charge de ces cas. L’opération d’un oeil dans une clinique privée de la place à l’époque coûtait 12, 5 millions de nos francs, soit 25 millions pour les deux. Mais, à travers cet hôpital, les frais seront à moindre coût et je ne pense pas si va dépasser les 3 millions » précise t-il.

Selon médecin colonel, Dione Moriba, depuis la mise en place du présent service de santé à la disposition des armées et aux populations, aucun cas de cataracte n’a pour le moment été envoyé  dans une structure sanitaire de la place.  « Ce service ophtalmo, c’est pour tous les guinéens. Chacun de nous a besoin de sauvegarder ses yeux, c’est pourquoi, on dit souvent que la vue, c’est la vie. Pour nous les militaires, pendant le recrutement, l’acuité visuelle occupe une place de choix pour ne pas dire place primordiale. Car, un militaire qui ne voit pas bien, ne peut pas servir sous le drapeau du pays » a dit médecin colonel Dione.

Le chef service d’ophtalmologie de l’hôpital militaire de Conakry, médecin capitaine, Ibrahima Alpha Baldé a souligné que cette deuxième phase a été programmée pour prendre en charge des pathologies dépistées chez les patients au cours de la première campagne. Car, selon lui, en matière de santé publique, quand un médecin dépistes, il crée un besoin qu’il faut satisfaire. « Pour uniquement prendre en charge ce qu’on appelle la cataracte. Une action civilo-militaire rendue possible grâce aux autorités guinéennes dont le but est de renforcer efficacement la santé de sa population. Depuis son équipement aux appareils de dernière à l’orée du 5 septembre 2021, cet hôpital a toujours joué son rôle de premier rang dans la sauvegarde de la santé des citoyens surtout en matière de traitement de la cataracte. Ce qui fait que depuis belles lurettes, il n’y a pas eu d’évacuation sanitaire dans ce sens » a souligné médecin capitaine Baldé.
Des efforts rendus possible grâce à la volonté déterminante et patriotique des autorités du pays notamment le ministère de la Défense nationale, l’État major général des armées, la direction du service de santé des armées en collaboration avec le ministère de la santé et de l’hygiène publique.
Au cours de cette campagne en sa deuxième phase, à peut près 500 patients seront pris en charge en fonction des kits disponibles. Et seront suivis pendant trois semaines après l’opération.
A rappeler que le lancement de ladite campagne a eu lieu lundi, 13 novembre au service de santé des armées sis au camp Almamy Samori Touré à Conakry en présence de plusieurs personnalités.
                                Sékouba Kourouma
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