Le manque d’infrastructures sociales de base (centre de santé, des écoles publiques etc ) sont entre autres des difficultés auxquelles sont exposées les populations de Fassia. Une localité de la commune rurale de Manéah dans la préfecture de Coyah.
C’est pourquoi, rencontrer pour la circonstance, les citoyens n’ont pas manqué de lancer leur cri cœur pour attirer l’attention des autorités compétentes en vue de trouver une issue favorable à ces maux.
Pour eux, au delà des mosquées et une école publique, aucune autre infrastructure sociale de base n’existe dans leur localité.
A cette occasion, le président dudit district, Salif Soumah, a reconnu que les districts de la CR de Manéah sont confrontés à manque criard de ces infrastructures auxquelles les citoyens ne peuvent s’en passer.
« Même l’endroit que nous abritons pour le siège de notre district est très petit par rapport à notre besoin. On a écrit à maintes reprises à la commune tout en identifiant nos besoins et mener des démarches auprès des bailleurs de fonds pour pouvoir réaliser quelques infrastructures pour notre localité. Quand j’ai présenté nos cinq priorités à la commune parmi lesquelles figurait la construction de la maison des jeunes, on a eu de la chance d’avoir un partenaire pour nous soutenir . Mais par manque de place, le projet n’a pas été réalisé » précise t-il.
Il a également signalé qu’aucun secteur de sa localité n’est approvisionné en eau potable, le délestage du courant électrique sans oublier le mauvais état de la route de Fassia.
« Nous posons des doléances auprès des autorités pour faire face cette situation » a sollicité Salif Soumah.
Abordant dans le même sens, le chargé de l’aménagement de district de Fassia, Amara Yamane Camara a rappelé : « Depuis l’an 2000, la localité est confrontée à des tas de difficultés liées à un manque des infrastructures de base. On a seulement une seule école publique alors que, l’effectif de nos populations devrait avoir deux ou trois établissements scolaires. A cela, s’ajoute également le manque de centre de santé, du terrain de football et l’enclavement de nos routes. A cet effet, on a adressé des courriers auprès des autorités afin de nous identifier les équipements. Mais nous sommes masqué par l’Habitat qui ne veut en cas œuvrer en notre faveur. Pourtant les coutumiers qui ont loti leur terrain ont bien prévu des domaines pour l’État. Sinon, il y’a des ONG qui manifestent leurs désirs pour nous aider à réaliser ces édifices pour notre communauté, mais par manque de place on perd toutes ces chances » explique-t-il.
C’est pourquoi, il sollicité l’implication de l’État pour résoudre ces tares une bonne fois pour toute.
Abdoulaye Keïta