C’est le secrétaire général du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Julien Bongono entouré des cadres du département de tutelle qui officié la cérémonie. La rencontre a eu lieu mercredi, 13 décembre 2023 dans un réceptif hôtelier à Conakry en présence des partenaires ainsi que plusieurs cadres.
Le but du MEPU-A est de renforcer, par la FAD, les compétences des enseignants sans formation initiale de l’école fondamentale, des directeurs de l’école et chefs d’établissement sur la période 2023-2026, selon le calendrier suivant.
Notamment en 2023, sur sera question de la mise en place du dispositif de formation. La première phase comprendra la conception des contenus, le déploiement du numérique et la formation encadreurs. 2024, sera consacré à la formation despremières vagues d’enseignants et directeurs d’école au nombre de (10.000). Ce processus sera suivi par l’extension de la formation en 2025 avant la finalisation des formations, évaluation et les perspectives en 2026.
Un ambitieux plan qui vise à améliorer la qualité de l’éducation en Guinée en renforçant les compétences des cadres du MEPU-A à l’ingénierie de formation afin d’être à mesure de développer des parcours de formation en ligne ou hydride adaptés aux besoins des enseignants. Cela, en proposant un plan de formation des enseignants et en développant des solutions innovantes pour répondre aux dėfis posés par la pandémie de COVID-19.
A cette occasion, le directeur général adjoint du service national de formation continue des enseignants, Abdoul Gadiri Bah a expliqué de façon suscinte l’importance de cette formation à distance.
« Cette fois-ci, nous allons travailler sur un dispositif hydride qui va permettre non seulement au corps enseignant de travailler sur un support dur, mais aussi sur un support numérique. Surtout que le département a commandé 19.000 tablettes pour les enseignants et les encadreurs du pré-universitaire. Ces tablettes vont être alimenté par tous les documents ou les supports que nous allons élaborer dans le cadre de l’enseignement à distance. Nous sommes entrain d’intégrer la dimension numérique qui va nous permettre de toucher les enseignants à distance à partir du numérique. Cette formation à distance a deux avantages : le premier, c’est la massification des enseignants à former ; le second consiste à réduire substantiellement le coût de la formation. Parce que, les enseignants vont être formé au poste sans être débauché de leurs activités quotidiennes. C’est pourquoi, nous avons préféré collaborer avec la Francophonie qui a mise en place cette initiative de formation à distance des maîtres qui est entrain de faire ses preuves dans plusieurs pays.
Depuis que nous avons évalué la formation continue des enseignants, nous nous sommes rendus compte que ce dispositif là n’existait pas concrètement dans notre système, et même s’il existait, il a été supprimé à des moments donnés. Donc, nous sommes entrain de ressusciter ce dispositif avec l’appui de l’IFADEM afin de toucher le maximum d’enseignants et les directeurs. Ce qui va être très important dans ce processus, c’est le fait de toucher les directeurs qui, depuis leurs nominations, n’ont jamais suivi de formation initiale pour assumer leurs fonctions. L’IFADEM va nous aider à les former et à les professionnaliser en vue de les responsabiliser pour le suivi et l’encadrement de proximité des enseignants » a décortiqué Abdoul Gadiri Bah.
En présidant la cérémonie de lancement officiel des activités, le secrétaire général du ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, Julien Bongono a noté que l’initiative vise à améliorer la qualité des enseignements et apprentissages en République de Guinée surtout dans son volet formation continue des maîtres.
« Cela va permettre aux enseignants de pouvoir se former sur place en étant en situation de classe. Elle va leur permettre d’acquérir les compétences qu’ils n’auraient pas pu acquérir autrement que par cette voie étant donner que la formation continue par regroupement demande des coûts financiers énormes. Une fois que ces enseignants du primaire sont formés, ils vont permettre l’amélioration de la pédagogie en classe, l’amélioration de l’apprentissage et cela aura un impact considérable sur les acquis des apprentissages à plusieurs niveaux (…). Donc, cette initiative vient combler ce vide pour nous permettre de relever ce défi. Elle fait partir d’un ensemble de batteries de mesures que nous sommes en train de prendre à côté de la révision des programmes, l’élargissement de l’enseignement de base ainsi que d’autres mesures liées à la diversification des filières au collège et au lycée » a dit Julien Bongono.
Sékouba Kourouma
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