Capitaine Doussou Magassouba commissaire spéciale de la police routiére de kaloum a accordé récemment un entretien pour parler de sa carrière, la fête du 8 Mars et beaucoup d’autres sujets d’actualités.
Prenant la parole sur ces sujets combien importants, la première respondable de la police routière de Kaloum a mis l’occasion à profit pour dire ceci » Ma carrière de police a demarré en 2012 et je venais de renter en Guinée en 2011, j’ai fini les études en Tunisie et j’ai demandé à rentrer par la route en Guinée avec tous les risques qui existent pour venir servir ma Nation ». Poursuivant Dame Doussou rappelle qu’elle est deçendue d’abord en République du Mali et aller voir l’une de ses tantes à Siguiri et après elle s’est rendue compte de l’état de la route en Guinée parce que Bamako à cette periode jusqu’a Conakry c’était vraiment un calvère ».
Pour la commissaire spéciale, en Tunisie on n’avait un programme scolaire dans notre école sur la sécurité routiére et c’est dans cet esprit que je voulais experimenter dans mon pays. Selon elle » Je me suis dis pourquoi, ne pas développer ça dans mon pays et ça m’a donner une idée. En novembre 2011 j’avais déja un programme sur la prévation routière qu’il fallait faire et pour avoir cela, il fallait créé une ONG et avoir un aggrément et je me suis battue jusqu’a ce que j’ai obtenu en fevrier 2012 un aggrément pour faire ce travail combien important » .
Selon Dame Magassouba, après l’obtention de cet aggrement, je me suis approchée aux chefs qui m’ont cauché au niveau du ministère de la sécurité, du ministére des transports, du ministére de la communication en termes d’ accompagnement dans mes diverses activités et la prémiere grande activité que j’ai eu a faire, c’était d’abord à Boké auquelle j’ai été la première a lancé la campagne de sensiblisation sur le port des casques et c’était avec l’ex directeur de la police routiére le général Babacar Sarr avec qui nous avons organisé une tournée à l’interieur du pays entre autres: Kindia, Mamou, Dabola, Kouroussa, Kankan et jusqu’a Siguiri parce qu’à Siguiri, il était nécéssaire pour moi de partir et ils avaient vraiment bésoin de cette campagne de sensibilisation, car, il y avait beaucoup de morts et surtout au niveau des jeunes.
Après toutes ces sensibilisations, nous sommes revenus à Conakry au niveau de la ville de Conakry commune par commune et déla, ça m’a donner plus de courage d’aller de l’avant pour éradiquer cette épidemie. Alors c’est ce qui ma pousser à travailler avec la police et la gendarmerie parce qu’ en rase campagne, j’ai travaillé aussi avec la gendarmerie. Sur son intégration au sein de la police Dame Magassouba apporte ceci « Alors, c’est à travers un seminaire de formation sur la police de proximité au temps de Madifing Diané ancien ministre de la police auquel j’ai eu a faire les mots de conclusions et aprés la lecture de ce mot et qui a convaicu le ministre Madifing qui, à son tour a dit à son péleton de m’inscrire sur la liste de ceux qui devraient integré au sein de la police pour completer à 415 et par suite nous avons fait le texte et on a eu et parmi nous aujourd’hui certains sont capitaines et d’autres sont lieutenants et quand j’ai integré on n’a eu à faire des formations au niveau de la commune de base et la formation professionnelle de l’école de police en 2017 et aprés la formation, on m’a envoyé à Ratoma comme chef section « OPROGEM » et je suis restée labà pendant 2ans comme chef de section et c’est de labà que je suis venue à la police routiére parce qu’au niveau de la police routiére il y avait un manque de cadres, mais qui avaient la volonté de travailler comme ça se doit, et il n’est pas demandé à n’importe qui de venir travailler labà. C’est pourquoi, je vais demandé a tout le monde de respecter la police routiére parce qu’ils font un boulot très dur ». A rèitéré la commissaire spéciale Doussou Magassouba.
Aujourd’hui, on peut faire des constats parce qu’un agent de la police routière qui ne peut pas faire de constats ce n’est pas la peine. Donc, il faut avoir la maitrise de constat pour te permettre de bien faire ton travail et c’est tout ce que j’ai appris et cela m’a donner beaucoup de choses aujourd’hui. Tout ce boulot ne pas se faire sans se fixer des objectifs et il faut avoir confiance en soi. Donc, travailler aujourd’hui, avec les collaborateurs qui sont dans mon esprit me permet de faire quelque chose de meilleure au sein de la police routière.
Sur la fête du 8 mars qui pointe à l’horizon, capitaine Doussou a d’abord decliné le programme que compte faire la police routière de Kaloum. Pour elle, nous avons decidé de laver les lieux de culte des deux confessions religieuses de notre pays. Pour les musulmans nous avons decidé d’aller nettoyer les lieux de cultes en passant par Coronthie; Almamya; Teminetaye; Boulbinet, la Cathédrale et l’Eglise Anglican et c’est ça notre priorité. Selon elle, d’autres programmes viendront s’ajoueter à ça en complicité avec d’autres postes de police. Il est bon de manifester sa joie, mais il faut poser des actes qui peuvent améliorer les conditions de vie des femmes si toi tu es une femme couturière dans un atelier tu peu au moins prendre une fille pour l’apprendre à faire ce metier cela lui permettra de prendre à lui une famille en charge, mais les jeunes filles doivent comprendre qu’ étre dans la rue ce n’est pas un merier, être dans la rue n’apporte rien sauf du mal parce que ce que tu vas découvrir dans la rue là ne te serviera à rien et il faut que les mamans reprennent l’éducation de leurs enfants en main. On n’a abandonner l’éducation à la base des enfants.
N.M. Soumah vs Aboubacar II Sylla