Suite aux critiques fomulées contre la société Guiter S.A en matière de réalisation de réalisation des grands travaux par le burkinabè, le PDG d’Ébomaf, Mahamadou Bonkoungou, l’homme d’affaires guinéen Ansoumane Kaba Guiter entouré de ses proches a réagit. Cette réplique intervient au cours d’un point de presse qu’il a animé ce jeudi 8 octobre à l’hôtel Kaloum entouré de ses proches.
Sans passer par mille chemins, M. Kaba a tout simplement traité non seulement Mahamadou Bonkoungou d’arrogant mais également son entreprise d’arnaqueuse.
Face à la presse le 2 octobre dernier à Ouagadougou (Burkina Faso), Bonkoungou avait mis un accent sur son partenariat avec Guiter S.A dans la co-éxecution du contrat routier Kankan-Mandiana dont il détenait 51% et Guiter 49 %. Rencontre au cours de laquelle l’homme d’affaires Burkinabè a dit: << Guiter est une société qui n’a aucune expérience dans les grands travaux. Il nous revenait donc de travailler avec elle et la former pour l’exécution des travaux>>.
Des propos catégoriquement rejeté par Ansoumane Kaba qui, selon lui, les compétences
de sa société n’étaient plus à démontrer sur le terrain, à la signature du contrat de co-
exécution du projet routier en question, la réalisation du projet Macenta-Konsankoro en
Guinée depuis 1995 en est une preuve illustrative.
Plus loin, M. Ka a a noté: << La collaboration avec Ebomaf en
2013, Guiter SA capitalisait déjà 24 ans d’expérience et 32 ans à date. Quand nous exécutions notre premier projet, Ebomaf faisait le commerce entre le Chine et le Burkina Faso pour les équipements informatiques>>.
De façon détaillée, M. Kaba a réfuté toutes les allégations portées à son encontre et à son entreprise par Bonkoungou comme des accusations concernant l’arrêt des travaux dont Guiter S.A aurait été le principal coupable. C’est pourquoi, M. Ansoumane n’a pas manqué de rappeler que l’homme d’affaires Burkinabè ne pense qu’à sa poche et non à la qualité des travaux, d’où la source de surfacturation. C’est pour cette raison que Guiter a:<< exigé de son partenaire de circonstance de revoir ses volumes à la baisse, étant donné que les prix unitaires étaient compétitifs >> a fait savoir M. Kaba.
Des propos qui ne sont pas restés sans réponse de la part de Bonkoungou qui selon M. Kaba, le PDG d’Ébomaf avait répondu: <<Je ne suis pas venu en Guinée pour chercher du travail, mais pour chercher de l’argent. Si je ne peux pas l’avoir, je préfère renoncer>>.
Opposer catégoriquement à cette idée de Bonkoungou, M. Kaba est allé le voir lui expliquant que les décalages entre la quantité et les coûts sont énormes, ce dernier dit-il lui a promis de corriger cela. Mais une correction qui n’a jamais vue le jour.
Et la société Guiter S.A, tout comme les médias locaux, parle un montant de 185 millions d’euros perçus par Ebomaf avant son retrait de la Guinée. Un montant perçus en deux parties: 65 millions d’euros au mois de septembre 2014 et le second 120 millions d’euros en mars 2017 à travers des lettres de garanties, sans que les travaux équivalents sur le terrain ne soient visibles. Raison de plus pour Guiter S.A d’accuser Bonkoungou de lui de lui devoir plus 140000 euros. Un reliquat de l’exécution d’un certain nombre de travaux sur la tranche ferme du projet Kankan-Mandiana dont l’exécution revenait à Ebomaf qui a décidé de la confier au partenaire en échange d’un chèque de 15 milliards gnf et 50 conteneurs de bitumes.
Un montant que réclame Ansoumane Camara aux nouvelles autorités guinéennes en l’occurence le CNRD. Mais également, Kaba Guiter propose aux autorités du pays, des audits pour mettre la lumière sur les lettres de garanties d’une valeur de 185 millions d’euros qu’Ebomaf aurait perçu avant de quitter le pays.
Sékouba Kourouma
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