Avec pour thème central : « Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et filles en luttant contre la pauvrete et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective du genre », le 8 mars au palais du peuple de Conakry à hauteur de sa dimension.
Présidée par la gouverneure de la ville de Conakry, la générale à la retraite, M’Mahawa Sylla, l’occasion a été mise à profit pour étaler aux yeux des parties prenantes, les difficultés auxquelles sont confrontées les femmes en vue d’une issue favorable.
La cheffe de la promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, Mme. Barry Aïssatou a plaidé pour la cause de la femme. Notamment, son autonomisation et sa représentativité dans les instances de prise de décisions.
« Temps qu’on est pas autonome, on ne peut pas être indépendant. Les autorités en collaboration avec les partenaires doivent se donner la main pour satisfaire les multiples revendications des femmes à tous les niveaux. Car, les femmes sont marginalisées dans les instances de prise de décisions, il y a moins de femmes. Et j’avoue que cela est au fait que les femmes sont moins instruites, ce qui, du coup, les femmes sont manipulées à des fins politiques et laissées pour compte après leurs utilisations. La preuve en est qu’on a huit gouvernorats à travers la Guinée, et parmi ce nombre il n’y a qu’une seule femme gouverneure, la même chose se passe au niveau des differents départements ministériels au nombre de 33, où les femmes sont moins représentées.
Or, le pays ne peut pas se développer sans la femme, raison pour laquelle nous lançons un appel aux autorités guinéennes à mise à l’épreuve des femmes pour qu’elles puissent aussi montrer de quoi elles sont capables » a souhaité Mme. Barry Aïssatou.

Hadja M’Mahawa Bangoura, présidente des femmes d’avaria a sollicité auprès des autorités guinéennes et les partenaires à œuvrer en faveur du respect des droits de la femme. Cela, en finançant des projets qui devront courir à l’épanouissement de la femme et de son autonomisation.
Dans la même dynamique, elle a, au nom des vendeuses du marché avaria et de la Guinée, posée des doléances : « Nous demandons au Président de la transition, le Général du corps d’Armée, Mamadi Doumbouya de penser aux problèmes de la femme guinéenne. Car, nous souvrons énormément dans notre vie quotidienne qui devient de plus en plus dure dû à la montée faramineuse des prix des denrées de premières nécessités » a-t-elle dit.
Portant la voix des autorités guinéennes pour la circonstance, la gouverneure de la ville de Conakry, la générale à la retraite, M’Mahawa Sylla a profité de l’occasion pour remercier et féliciter toute la population et les partenaires pour leur élan de solidarité et sympathie observée lors de ces douloureux évènement marquant l’explosion du dépôt principal d’hydrocarbures de Kaloum.

« Que les braves populations de Kaloum en général et de Coronthie en particulier trouve ici, l’expression de notre compassion et les sincères remerciements de toutes les autorités de transition » exprime t-elle.
Mettant l’accent sur le thème retenu cette année : « Accélérer la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et filles en luttant contre la pauvrete et en renforçant les institutions et le financement dans une perspective du genre » prouve à suffisance dit-elle, que les autorités à tous les niveaux ne ménagent aucun effort, et continu à approfondir des réflexions sur comment rétablir les droits des femmes et fflles dans notre
pays, afin d’améliorer leurs conditions de vie.
« C’est pourquoi, nous les femmes et filles étants garants de toute stabilité, baromètre de la société, je vous exhorte encore et encore à redoubler nos efforts pour notre autonomisation dans le développement.
C’est le lieu pour moi et au nom de toutes les femmes et filles de notre belle capitale, de rendre un hommage mérité
accompagner de remerciement à l’endroit du Président de la transition, Général de Corps d’armées Mamadi Doumbouya » a conclut la gouverneure le Conakry.
Sékouba Kourouma