C’est un pire scénario qui est en train de se passer à Conakry au vue et au su des citoyens mais également des autorités guinéennes suite à la pénurie du carburant constatée ces derniers jours dans la Capitale et à l’intérieur du pays.

Une pratique qui ne laisse pas les citoyens indifférents qui, non seulement pointent du doigt la ruse de certains concitoyens, l’État qui n’a pris aucune disposition pour prévenir cette crise mais également l’absence totale de l’État qui ne sanctionne pas ces fauteurs qui vendent le litre à 50.000 de nos francs à la pompe et plus dans les marchés clandestins ( marchés noirs).

Des témoignages révèlent que des agents de stations sont en complicités avec des pompistes qui les approvisionnent en carburant. Eux aussi à l’heure tour revendent chèr aux nécessiteux pour avoir du profit.

                            Sékouba Kourouma